Quelques dates

2013

Arrivée d’Anne-Lise Bourgeois comme gardienne de la nouvelle cabane.

2003

David Melly (fils de Noël et Nicole et petit-fils d’André) devient gardien de la cabane.

1981

C’est toujours la famille Melly qui tient la barre de la cabane, mais c’est Noël et son épouse, la nouvelle génération.

1980

Agrandissement et augmentation de la capacité d’accueil, de 80 couchettes à 120.

1968

Agrandissement et augmentation de la capacité d’accueil, de 55 couchettes à 80.

1966

Changement de gardien, Edouard Vianin passe la main à André Melly et sa famille.

1959

Abandon des ravitaillements avec les sympathiques mulets au profit des hélicoptères.

1937

Agrandissement et augmentation de la capacité d’accueil, de 12 couchettes à 55, dont 8 prévues pour les dames.

1929

Inauguration de la cabane de Tracuit (ou Baumgartner) Joseph Baumgartner et ses fils Maurice, Pierre et André, sont les principaux donateurs Edouard Vianin en est le premier gardien.

En raccourci

Voici brièvement l’évolution de l’hébergement à plus de 3200 m au col de Tracuit ; étape obligée pour l’ascension du Bishorn, le très convoité « 4000 des Dames « . Un exemple certes local mais qui illustre, bien à lui seul la tendance constatée partout dans les Alpes. De simples abris en pierre ou en planches de mélèze, qui permettaient aux pionniers de l’alpinisme d’accomplir leurs exploits, à des refuges de montagne modernes qui offrent le confort attendu par les randonneurs et grimpeurs de ce début du XXIème siècle. C’est tout un pan de l’histoire de la montagne que l’on découvre en se penchant sur les 84 ans qui séparent l’inauguration du vénérable refuge Baumgartner en 1929 jusqu’à la construction d’une toute nouvelle cabane high-tech inaugurée en été 2013.

Le succès a toujours souri à cette cabane dès son ouverture grâce à sa situation et à son gardien. Edouard Vianin arrivait à faire des miracles en logeant jusqu’à 40 personnes avec12 couchettes.

Les premiers travaux d’agrandissement entre 1937 et 1938 ont été réalisés également en moellons de roche, taillés sur place par des ouvriers spécialisés, afin de limiter un strict minimum le transport de matériaux de la vallée. Des transports qui, jusqu’en 1958, s’effectuaient à dos de mulet depuis Zinal.

On comprend mieux que le ravitaillement de la cabane était alors limité au strict minimum. L’usage en vigueur à l’époque était que chaque visiteur montait sa propre nourriture. Seul le bois de feu destiné à la cuisine et à un chauffage minimum était transporté depuis Zinal par des mulets, sans oublier bien sûr quelques harasses de Fendant. De nos jours tous les transports sont assurés par des hélicoptères.

Faute de source, l’approvisionnement en eau a été assuré au départ en fondant la glace ou la neige sur place avec les moyens du bord. Plus tard, des conduites mobiles sont installées chaque année sur la langue du glacier afin d’alimenter directement la cabane en eau de fonte durant les trois mois d’été qui connaissent la plus forte affluence.

Au fil des années et avec la démocratisation de l’alpinisme le succès de la cabane de Tracuit ne se dément pas. Néanmoins cette dernière ne correspondant plus au standard minimum attendu par les alpinistes et randonneurs de ce début du XXIème siècle, le comité engage une réflexion qui aboutit à la réalisation d’une toute nouvelle cabane et l’abandon de l’ancienne. Elle est inaugurée en été 2013.

Bien équipée et dotée des technologies actuelles, la nouvelle cabane de Tracuit offre à ses hôtes confort, sécurité tout en respectant l’environnement. Avec de tels atouts, elle ne peut qu’accroître l’intérêt des amoureux de la montagne, plus particulièrement pour le val d’Anniviers et la vallée de Tourtemagne.

L’aménagement de la cuisine a été conçu pour répondre aux exigences des hôtes, l’offre de la demi-pension s’étant généralisée dans les cabanes. Les hôtes bénéficient aussi de dortoirs confortables et d’un réfectoire lumineux face à la couronne impériale des Alpes Valaisannes.